Pas d’activité en portuaire, cour stagnants
Des certificats d’exportation de blé tendre dans l’U.E. ont été délivrés à hauteur de 538 000 t pour la période du 10 au 16 août, un chiffre proche de l’an dernier, même date. Mais la part des certificats attribuée alors à la France atteignait 214 000 t, elle chute, cette semaine à 274 t, ilustration quasi caricaturale du potentiel exportable français. Le chiffre des certificats pour l’UE est aussi, un peu surprenant, car les prévisions d’une récolte européenne non encore terminée ne vont pas vers l’abondance et l’évolution haussière de l’euro ne constitue pas un facteur d’export favorable. Dans l’immédiat on constate un marché français en portuaire, très réduit avec des cours qui ont peu varié depuis le début de la semaine. Les chargements sont réduits dans les ports français : pour l’anecdote, on notera le chargement d’un bateau de 30 000 t de blé fourrager à Rouen, à destination des USA et d’un autre prévu cette semaine ; il s’agit d’une affaire très ponctuelle. Sur l’intérieur, l’activité est aussi fort basse ; l’abondance annoncée de blé fourrager incite les FAB à la patience. Le même constat vaut pour l’orge qui accuse un tassement à 137 € rendu Rouen. En revanche, on enregistre une demande de l’amidonnerie en maïs en départ Centre, à 163 €. Léger retrait du colza en cette fin de semaine dans le sillage d’un soja partagé entre la grande activité à l’export, des prix du pétrole haussiers et la détente de ceux de l’huile. Le colza FOB Moselle cote 378 €.