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Parthenay expérimente la puce électronique

Une première évaluation de l’identification ovine sera examinée en juin prochain.

Le Foirail de Parthenay (Deux Sèvres) est actuellement site de test pour une nouvelle méthode électronique de comptage des ovins (qui pourra également s’appliquer aux caprins). Seul marché aux bestiaux français à tenter l’expérience, il est suivi dans cette démarche par d’autres intervenants de la filière (éleveurs, abattoirs, laiteries, équarrisseurs) sur un projet lancé par l’Europe. Il s’agit d’une puce électronique, placée sur une boucle d’identification implantée à l’oreille, commercialisée par la société Réseaumatique. L’animal est dirigé pour le comptage vers un couloir, qui permet le passage entre deux plaques de lecture, le résultat étant envoyé immédiatement à l’ordinateur-traiteur.

Des visiteurs internationaux

Une dizaine de membres de l’association européenne des marchés s’est rendue le 1er mars à Parthenay, pour assister aux essais. Britanniques, Irlandais, Hollandais ont observé avec intérêt l’expérience menée par les techniciens, certains, comme Mathilde Hacard, directrice de la Fédération voyant en ce système « une chance de maintien de l’activité sur les marchés ».

Un éleveur de Ménigoute et ses brebis étaient volontaires pour passer le test, ouvrant ainsi la voie à d’autres professionnels locaux qui se sont déjà déclarés d’accord pour se rattacher au procédé. Dès la naissance de leurs bêtes, ils implanteront la puce qui devrait présenter d’autres avantages que des facilités comptables. Certains de ceux qui étaient sur place à Parthenay le 1er mars ont estimé « que cette puce facilité la traçabilité au sein du troupeau en limitant les risques d’erreurs » tandis que leurs confrères évoquaient le gain de temps, le contrôle des mouvements de lots d’animaux, ou les utilisations épidémiologiques du système. Reste le coût, qui semble raisonnable : 1,50 euro par puce, 800 euros pour un lecteur portable, 1 500 pour un fixe, et la généralisation du procédé. La décision en sera bien entendu européenne, mais d’ores et déjà le Ministre devrait avoir un premier rapport sur son bureau dès le 1er juin prochain.

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