Ouverture du salon de l’agriculture 1990
C’est la dernière fois que le SIA (salon international de l’agriculture) et le SIMA (salon international du machinisme agricole) sont réunis à la Porte de Versailles. Quelles seront pour vous, Michel Souplet, qui êtes président du SIA, les conséquences du départ l’année prochaine du SIMA à Villepinte, qui accueille déjà des salons spécialisés (Sitepal, Simavip) ?
Michel Souplet : Cette séparation SIA-SIMA n’est pas un divorce. Ce départ à Villepinte s’effectue dans le cadre d’une stratégie globale. M.Dreyfus (président du SIMA) et moi-même souhaitons que Paris soit la capitale mondiale de l’Agriculture. Ce rendez-vous annuel en mars permet de présenter les évolutions de l’agriculture et de l’agroalimentaire en France. C’est un peu la vitrine de tous nos secteurs d’activité agricoles (de l’amont à l’aval), ce qui explique cette multiplicité de salons spécialisés. Ainsi le SIMAVIP s’est créé avec notre plein accord, mais à une condition : qu’il ait lieu pendant la semaine de l’agriculture.
Par ailleurs, en 1991, le SIMA (en particulier le gros matériel) partira donc à Villepinte. Nous allons pouvoir récupérer une grande partie du bâtiment 7 à la porte de Versailles. Bâtiment qui logera entre autres le SIMAVIP qui effectuera un retour à Paris, et nous allons essayer de développer de nouvelles activités (chasse, pêche aménagement du territoire, services pour les collectivités locales, horticulture…). Par ces échanges, le SIA et le SIMA travaillent en symbiose. Notre but est de faire de la semaine agricole de Paris la vitrine mondiale de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’environnement.
Comment votre salon se positionne-t-il par rapport au Salon international de l’alimentation (Sial) ?
Michel Souplet : Pour nous, le Sial n’est pas un salon concurrent mais complémentaire. Le Sial est destiné aux professionnels de la transformation, du commerce et de la distribution. C’est un salon très ciblé et pas ouvert au grand public.