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Orléans Viandes peaufine sa gamme été

2 M viennent d'être injectés dans les produits élaborés. Par ailleurs, l'entreprise lance du porc Label.

Orléans Viandes vient d'achever un investissement de 2 millions d’euros dans les produits élaborés. Le programme lancé il y a 18 mois montre une continuité des efforts en matière de transformation. Ces derniers s'inscrivent à la hausse. L'abattoir porcin de Fleury-les-Aubrais (Loiret) s'est beaucoup focalisé sur le conditionnement sous atmosphère contrôlée. Il se distingue en utilisant cette technologie pour la fabrication d'UVCI. Les volumes concernés atteignent 1 000 tonnes de viandes. Des salaisons sont également produites sur le site. 4 000 tonnes en sortent chaque année.

Pérennité rime avec valeur ajoutée

Les investissements réalisés doivent permettre d'accroître les capacités de production. Pierre-Yves Bourgeois, le directeur de l'entreprise, se fixe pour objectif de porter les volumes à 5 000 tonnes pour les salaisons et 2 000 tonnes pour les produits élaborés de viande avant la fin 2007. « Le métier d'abatteur découpeur de porc est devenu extrêmement difficile en termes de rentabilité économique, explique-t-il. Nous avons la chance de disposer de l'outil, du savoir-faire, de la matière première, pour aller plus loin dans la transformation. Orléans Viande bénéficie d'une présence commerciale pour cette activité, qui ne mobilise pas forcément les mêmes interlocuteurs qu'en viande traditionnelle. Pour assurer la pérennité de notre outil, il faut chercher de la valeur ajoutée.»

Quelques innovations sont annoncées pour la gamme de salaisons été. Rien de très pointu, étant donné la taille de l'entreprise. « Elles répondent à des soucis de créativité et de praticité, en employant une technologie déjà maîtrisée. Pour l'instant, nous ne sommes pas copiés », avance le directeur, qui souhaite naturellement garder le secret. Selon la réussite du lancement, la gamme hiver pourrait s'en inspirer.

Côté viande fraîche, l'entreprise effectue cette semaine des premières livraisons de porc Label Rouge. Ses objectifs sont de 800 porcs par semaine d'ici à la fin de l'année. La démarche s'inscrit dans une stratégie commerciale de forte segmentation. 60 % de la production concernent des produits certifiés, biologiques, Oméga 3 et maintenant Label Rouge.

Sur le plan de l'activité, les chiffres sont stables depuis quelques années. Orléans Viandes tourne autour de 30 000 tonnes de porcs abattus par an, avec un taux de découpe de

90 %. Les bovins, qui concernent plus une activité de cheville, représentent 150 animaux tués par semaine. L'actionnariat, lui, reste constitué de groupements de producteurs du Centre, de la Bourgogne et un peu de la Champagne. Qui sait s'il n'évoluera pas, dans un secteur porcin entré en phase de restructuration ?

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