Opale, le porc label Rouge étend sa gamme

Opale tenait un large stand, pavillon 1, au dernier Sia.
Tout sourire, Dominique Douillet, directeur développement filières chez Socopa, annonçait la semaine dernière au Sia « une croissance à deux chiffres tous les ans » pour le porc label Rouge Opale. Lancé en 2001, l'organisme pour la promotion des animaux sous label (Opale) qui regroupe 150 éleveurs, cinq groupements de producteurs et l'abatteur Socopa représente désormais 50 % des porcs label Rouge produits en France avec 7 500 porcs abattus par semaine. « Notre objectif est d'atteindre 10 000 porcs », confie-t-il. Et l'enjeu est d'arriver à équilibrer la valorisation de la carcasse. En viande fraîche, correspondant à 20-25 % des débouchés d'Opale, la demande en label Rouge est soutenue « grâce à l'implication des éleveurs dans les animations en magasin », souligne Dominique Douillet. Quasiment toutes les enseignes de distribution commercialisent de la viande fraîche d'Opale sous différentes marques, y compris Lidl depuis quinze jours. Mais pour la valorisation du label Rouge en charcuterie, l'affaire se complique. « Le porc se valorise auprès de tous les salaisonniers qui ont des cahiers des charges label Rouge de transformation », explique le représentant de Socopa. Pour l'heure, des cahiers des charges existent en jambon, saucisson et pâté. Celui de la copa pancetta vient d'être validé. « Nous sommes en train de constituer un référentiel sur l'andouillette avec Amand Terroir et un autre sur le lardon avec Aubret », révèle Dominique Douillet. « L'objectif est de monter en gamme sur l'ensemble de la carcasse, pour aller chercher de la valeur ajoutée supplémentaire par animal », résume-t-il. Si le débouché est essentiellement français, Socopa démarre la commercialisation de poitrine label Rouge au Japon.