Olivier Cazal
La Coface vient pour la première fois de placer l'agroalimentaire français sous surveillance négative. Interviewé dans le dernier numéro de LSA, Olivier Cazal, responsable de l'arbitrage France, explique pourquoi : « ce secteur n'a jamais été confronté aussi violemment à la hausse du coût des matières premières, de l'énergie, sans oublier celle du prix du transport. Un cocktail plus ou moins explosif, selon les produits ». Les industriels les plus touchés ? « Tous les fabricants qui utilisent le lait ou les produits issus du lait comme ingrédient », « les fabricants de MDD et les entreprises peu exportatrices, trop dépendantes de la grande distribution ». Olivier Cazal prévient par ailleurs que « comme de nombreuses banques sont affectées par la crise du “subprime” un resserrement du crédit est possible pour les entreprises fragiles, c'est-à-dire celles dont les bilans seront les plus dégradés ».