Œufs : réveil progressif du commerce nord européen
Œufs : Si certains opérateurs français notaient mardi une moindre demande en œufs tout venant et des commandes d’œufs calibrés encore calmes, d’autres jugeaient l’activité plus dynamique qu’avant le week-end, notamment dans les régions peu touristiques où les premiers grands retours de vacanciers incitent les centres, les grossistes et les détaillants à se réapprovisionner. En parallèle, l’offre était stable et peu abondante. Si elle était suffisante en calibres TG et P, elle répondait tout juste aux besoins du moment en calibres M et surtout G. De quoi soutenir les prix.
Le commerce commence à se réveiller dans le nord de l’Europe, avec la fin progressive des vacances. En Allemagne, la consommation reste calme mais reprend peu à peu des couleurs. L’offre est suffisante et les cours évoluent peu. Un raffermissement n’est pas à exclure à court terme. Au Sud, la fluidité est de rigueur, du fait surtout de la poursuite d’un courant d’affaires à l’export (pour l’Espagne et le Portugal), et d’une saison touristique qui se prolonge (péninsule Ibérique et Italie).
Volaille : Les exportations françaises de viandes et préparations de poulet ont augmenté de 3,7 % au premier semestre par rapport à la même période de 2014, selon Agreste, pour atteindre 224 023 tonnes équivalent carcasse (téc). Elles ont augmenté vers l’Union européenne (+3,1 % à 72 543 téc) comme à destination des pays tiers (+3,9 % à 151 480 téc). L’heure était au dynamisme des ventes à l’Espagne (+2 985 téc), au Royaume-Uni (+680 téc), à la Belgique (+890 téc), à l’Arabie saoudite (+7 194 téc) et au Bénin (+6 164 téc). En revanche, les expéditions hexagonales ont reculé vers l’Allemagne
(-483 téc), l’Afrique du Nord (-918 téc) et les autres pays du Moyen-Orient (-12 579 téc).