Œufs : prix fermes en Europe
Œufs : La fluidité des échanges tendait à s’affirmer hier en France pour l’œuf tout venant pour le conditionnement comme pour le calibré, permettant aux prix de conserver leur orientation haussière. La demande était jugée correcte sans plus par les uns, plus régulière à plus soutenue par les autres. Tout dépendait du débouché et du calibre considérés. En parallèle, l’offre était stable à baissière et tout juste suffisante pour couvrir tous les besoins.
Les prix progressent aussi chez nos voisins européens. En Espagne, vagues de réforme, mues et regain d’activité à l’export limitent les disponibilités et soutiennent les tarifs. Dans le Nord (Allemagne, Belgique, Pays-Bas), l’offre est en meilleure adéquation avec les besoins du moment voire tout juste suffisante. Les prix oscillent entre maintien et fermeté.
Volaille : La fin mai n’a pas été à la hauteur des attentes des industriels de la volaille, du moins sur le marché français. En cause, un manque d’entrain de la consommation, sous l’effet des derniers jours du mois et d’une météo peu favorable à la gamme estivale. Si celle-ci est bien installée dans les rayons, l’engouement reste limité. Les produits d’hiver n’en sont pas plus sollicités pour autant. Côté prix, la tendance est au maintien, en particulier pour le poulet. La stabilité est aussi de mise en découpes de dinde ; si la demande est assez calme pour la saison, l’offre apparaît plus mesurée. La faiblesse des volumes de découpes de canard gras se traduit désormais par un recours un peu plus franc à la marchandise d’import. Certains détaillants demeurent toutefois réticents et se reportent sur les découpes de canard à rôtir, ce qui soutient le commerce comme les prix. Le lapin poursuit quant à lui sa baisse tarifaire saisonnière.