Œufs : marché européen plus contrasté
Début de semaine sous le signe de la fluidité. Certes, plusieurs opérateurs faisaient état hier de commandes assez ralenties, notamment du côté des grossistes franciliens pour qui les vacances scolaires viennent de commencer, mais comme le commerce s’est révélé assez actif la semaine dernière, les stocks étaient au minimum. Dans ce contexte, les vendeurs parvenaient à tenir les prix sans grande difficulté et attendaient de voir l’évolution de l’ambiance dans les jours qui viennent. Léger raffermissement tarifaire.
Si dans le sud de l’Europe l’ambiance reste globalement ferme, en Allemagne le marché est un peu plus compliqué. Selon la catégorie des œufs, la tendance n’est pas la même. Ainsi les prix des œufs biologiques flambent, faute d’offre. La demande reste aussi bien orientée en plein air et les cours sont fermes. En revanche, pour les œufs de cage, la tendance est stable à baissière, les disponibilités étant largement suffisantes, mais des animations promotionelles pourraient réveiller le marché. Les œufs blancs, utilisés pour la coloration pour Pâques, sont plus recherchés.
Volaille : En 2015, les achats de volailles et élaborés hors lapin (frais, surgelés et charcuterie) par les ménages français ont été relativement stables par rapport à 2014 (-0,4 %), d’après FranceAgriMer Kantar Worldpanel. En dinde et canard frais, entiers ou découpés (hormis le rôti cru de dinde), les ventes ont marqué le pas (-2,8 % et -1,7 %). En poulet frais, l’attrait pour la découpe (+1,9 %) a permis de compenser une partie du repli en poulet entier (-2,9 %). La catégorie a reculé de 0,8 %. En revanche, pintades et autres volailles ont été plébiscités (+2,8 % et +2,2 %). Enfin, en ce qui concerne les élaborés frais (à l’exception du poulet cuit, rôti, fumé) et la charcuterie à base de volaille, les quantités achetées ont progressé de 1,9 % et 4,3 %.