Œufs : frémissement du marché européen
Œufs : Si quelques surplus persistaient mardi chez certains opérateurs français (en calibre M notamment), la majorité estimait son offre à jour et en adéquation avec la demande du moment. Un regain d’intérêt était signalé. Les commandes de réassort étaient régulières à toniques selon la région considérée, en fonction notamment de la fréquentation des points de vente lors du long week-end de l’Ascension. Dans l’ensemble, le marché hexagonal renouait avec la fluidité et les cours étaient plus ou moins aisément reconduits. Le marché européen tend à se ressaisir. La consommation des ménages est jugée correcte, tandis que les besoins des industriels se montrent plus présents. L’offre apparaît adaptée à la demande, voire tout juste suffisante selon le calibre et l’état membre considérés. Les cours sont fermes dans l’ensemble.
Volaille : Les achats des ménages au rayon volaille ont reculé de 2,8 % sur quatre semaines se terminant le 19 avril par rapport à la même période de 2014, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. En poulet, la baisse est de 5,9 %, et aucune catégorie n’est épargnée ; -2,1 % pour les poulets PAC et -7,5 % pour les découpes. En canard, le repli est de 1,9 %. En revanche, la dinde tire son épingle du jeu puisque les volumes vendus progressent de 3,6 %. Le lapin recule de 9,7 %. Les élaborés augmentent de 3,6 %, soutenus par le poulet cuit (+9,2 %) et les panés frais (+9 %), alors que les découpes aromatisées reculent (-7 %). Enfin, le rayon surgelé affiche un déclin de 10,4 %. En cumul depuis le début de l’année, les achats des ménages ont reculé de 2 %, dont
-1,3 % pour le poulet, -10,9 % pour le lapin et -0,7 % pour les élaborés frais.