Œufs : commerce calme en Europe
Œufs : Comme souvent à la mi-juillet, le marché français de l’œuf calibré marquait le pas hier. L’évolution de la demande se révélait saisonnière : net ralentissement dans les grandes agglomérations pour une reprise correcte sans plus dans les zones de villégiature. Reste que du côté de l’offre, la tendance est à des volumes supérieurs à ceux des années précédentes, en raison d’une production soutenue à laquelle s’ajoutent les traditionnels retards d’enlèvement liés au férié du 14 juillet, mais aussi du fait d’un manque de tonus des autres débouchés (industrie, export). Dans ce contexte, les cours ont poursuivi leur déclin.
En Europe, l’offre est conséquente, tandis que la demande est modérée. Les marchés sont calmes, en particulier dans le Nord. En Allemagne, l’offre en petits œufs est très importante. La Pologne, aux tarifs attractifs, représente la plus forte source de concurrence. Les marchés espagnols et portugais soutenus par le tourisme, sont réguliers..
Volaille : Le marché français de la volaille de chair n’a pas attendu bien longtemps après le 14 juillet pour prendre ses quartiers d’été. Dans les grandes agglomérations, les premières fermetures de détaillants se font sentir tandis que la restauration commerciale marque le pas. Une tendance qui devrait se prolonger voire s’accentuer à court terme, la fin de mois et le début août étant souvent les périodes les plus calmes de l’année. Dans les zones de villégiature, à l’inverse, le beau temps qui perdure et l’arrivée des premiers touristes ont permis de dynamiser les ventes, en particulier de produits de saison. Si un petit retour au calme n’est pas exclu en fin juillet, des réassorts devraient avoir lieu en prévision des premiers grands chassés croisés de vacanciers.