Œufs : ambiance calme partout en Europe
Œufs : C’était le calme plat mardi sur le marché français de l’œuf calibré, comme souvent en cette période de l’année. Si quelques commandes de réassort étaient relevées, celles-ci demeuraient limitées et n’absorbaient pas tout le disponible. Des surplus persistaient. Ils étaient soit stockés, soit écoulés sur des bases de prix stables à baissières.
En Allemagne, le cas de grippe aviaire découvert fin juillet est le seul relevé à ce jour et ne semble pas avoir eu d’impact sur le commerce ces derniers jours. Les opérateurs allemands sont dans l’ensemble prudents ; si les vacances se terminent dans les Länder les plus peuplés, elles débutent dans d’autres régions. L’offre répond aisément à la demande en calibres TG et G et se révèle supérieure aux besoins en M et P. En parallèle, les industriels mesurent toujours leurs achats et maintiennent leur pression sur les prix.
Au Sud de l’Union européenne, le courant d’affaires qui persiste vers les pays tiers permet d’alléger les disponibilités. Celles-ci n’en demeurent pas moins suffisantes pour satisfaire une demande jugée correcte sans plus, voire un peu plus calme. L’heure est globalement au maintien des tarifs.
Volaille : Selon les données Agreste, en cumul de janvier à avril, les mises en place de poussins de chair ont reculé de 3,2 % à 296,96 millions de têtes. La tendance s’est également révélée baissière en pintade (-1,1 % à 9,5 millions de têtes). A l’inverse, les mises en place s’affichent en hausse de 12,9 % pour la dinde (à 18,2 millions), de 14,7 % pour le canard à rôtir (10,6 millions) et de 3,1 % pour le canard gras (à 9,5 millions).