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Œuf : Noréa marque des points grâce au traitement thermique

La filiale de Terrena a impressionné ses visiteurs le 13 mai par les dimensions et l’hygiène de son usine d’aliments de Rorthais.

À Rorthais, dans les Deux-Sèvres, se trouve la plus grande usine de fabrication d’aliments pour volailles et poules pondeuses (plus de 400 000 tonnes prévues pour 2011), qui se distingue aussi, depuis septembre 2009, par son traitement thermique des aliments, moyen efficace de lutte contre les salmonelles. Ce site appartient à Noréa, société née en 2004 du rapprochement entre Gastronome Nutrition, branche avicole du groupe coopératif Terrena, et de la société Thomas. Noréa nourrit plus de la moitié des volailles de chair standard et certifiées du groupe (Sica Val’iance), ainsi que 4,5 millions de poules pondeuses, dont elle commercialise les deux tiers des œufs. Le 13 mai, le site de Rorthais ouvrait ses portes à l’occasion de ses vingt ans. « La majorité de nos débouchés étaient présents, témoigne un responsable d’activités de Noréa, Julien Thieffry. Les visiteurs ont été marqués par toute la démarche de biosécurité autour du traitement thermique. » Le traitement thermique, qui couvre 80 % du volume produit, est un avantage concurrentiel déterminant pour la filière ponte, dont les débouchés sont les centres de conditionnement et les casseries d’œufs. Noréa a réalisé une économie d’échelle importante en regroupant les productions de Gastronome et Thomas. Le tonnage a doublé sans que l’effectif augmente. Il peut encore augmenter, selon Julien Thieffry.
La production d’œufs des éleveurs du groupe a aussi gagné en performance grâce aux progrès génétiques et à une proportion importante de bâtiments neufs. Selon le responsable, ces bâtiments sont « bien isolés, bien ventilés ». 3,5 millions de poules sont élevées dans les nouvelles cages aménagées selon les normes de 2012 (le million restant est élevé en plein air). Les conditions de vie des poules sont améliorées et leur mortalité est réduite par rapport aux élevages en batterie, qui doivent disparaître d’ici à la fin de l’année.

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