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Nutrition animale : Inzo° se restructure

Le groupe Inzo est actuellement en pleine restructuration. Née en 2001 du regroupement de l’Ucaab, de Caf Appro et d’Ucanor, ce département du groupe de coopératives In Vivo en nutrition animale et en santé n’avait pas, depuis, connu de restructuration. Même si, sur le début de la campagne (juillet 2006/février 2007), les tonnages d’aliments reconstitués à partir de ses prémix sont en hausse de 3 %, la structure évolue sur un marché en baisse structurelle : en 2006, l’alimentation animale française a perdu près de 2,2 % soit plus de 470 000 tonnes. « Il est de la responsabilité des dirigeants d’anticiper par des mesures de rationalisation et de gain de productivité qui imposent des ajustements. Car attendre et ne rien faire expose à des mesures encore plus douloureuses» explique Jean Myotte, directeur d’In Vivo.

Au total, 48 postes seraient concernés, tant dans les fonctions industrielles qu’administratives : « nous sommes actuellement en discussion avec les représentants du personnel. Toutes les mesures d’accompagnement seront examinées avec priorité aux reclassements dans le groupe » précise le dirigeant. Des départs volontaires seront aussi soutenus.

3,5 M d’euros d’investissement

Pour Philippe Ruelle, directeur du département Inzo, « le plan d’entreprise s’appuie sur trois axes : la personnalisation accrue de l’offre à nos clients ; l’optimisation des fonctions supports avec leur regroupement complet à Château-Thierry dont les achats (auparavant localisés à Paris), aux côtés des laboratoires et de la ferme expérimentale ; la rationalisation industrielle assortie de l’optimisation logistique ». Les sites de Loudéac et d’Argentan devraient bénéficier d’investissements à hauteur de plus de 3,5 millions d’euros, notamment en automatisation. Les unités Lactina et CCMA (dans laquelle Inzo n’est pas le seul partenaire) ne sont pas concernées. Dans le même temps, le groupe investit dans une nouvelle tour Noé en prémélange médicamenteux aux normes pharmaceutiques les plus récentes sur le site de Chierry. L’usine Noé de Rambouillet conserve sa production (produits liquides).

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