Nouvelles perspectives pour Doux et le poulet export
Le Tribunal de commerce de Quimper a validé vendredi le plan de continuation de Doux. Dans un communiqué le groupe attribue son redressement à la mobilisation des salariés, organisations syndicales, éleveurs, fournisseurs de la filière avicole, transporteurs « mais aussi des clients dont la fidélité a été constamment démontrée ». Doux SA (pôle export) projette de réaliser en 2013 un chiffre d’affaires de 380 Me dans l’exportation de poulets et de 29 Me dans les produits élaborés. Soprat (pôle élaboré France), en prévoit 95 Me. « On va pouvoir retravailler normalement, se développer et soutenir nos marchés », a commenté Arnaud Marion, qui lâche ses autres mandats de management de transition pour présider le directoire de Doux. Ce directoire comprend Jean-Charles Doux, fils de Charles et Martin Calmels ; ce dernier est le fils de Didier Calmels dont la société, D&P Participations, devra posséder 52,5% du capital du groupe aux côtés du Saoudien Almunajem (25) et de la famille Doux. Stéphane Le Foll et Guillaume Garot saluent l’ouverture de « nouvelles perspectives pour la filière grand export ». Cette décision de justice intervient quelques jours après l’obtention de garanties à Bruxelles pour soutenir l’investissement dans cette filière. Le gouvernement, annoncent les ministres, s’attèle à ce dossier et « suivra attentivement la situation des deux opérateurs à l’export Doux et Tilly Sabco ».