Aller au contenu principal

« Notre salon a progressé, comme la qualité de nos vins »

Le salon des vins de Loire, qui ouvre ses portes dimanche à Angers, illustre l’effort qualitatif de cette région, dont les différentes interprofessions amorcent un rapprochement.

Le Salon des vins de Loire ouvre ses portes à Angers le dimanche 5 février jusqu’au mardi 7. Ce sera la 20e édition de cette manifestation. Nous avons demandé au président de son comité d’organisation, Pierre Aguilas ce qui, depuis le premier salon des vins de Loire en 1986 avait été, à son avis, outre l’augmentation logique du nombre d’exposants et de visiteurs, les traits marquants de l’ évolution de cette manifestation. « Je pense que c’est sa progression qualitative. Elle a coïncidé avec celle de la production », explique-t-il. « En 1986, la recherche de qualité de nos vins en était à ses balbutiements ; le Salon des vins de Loire aussi. Les vins produits dans nos vignobles étaient surtout élaborés dans un objectif de consommation de proximité et d’une clientèle d’habitués. Les vignerons ne se préoccupaient guère de la concurrence des autres régions viticoles sur le marché national ou d’exportation, voire des autres boissons, la bière par exemple», se souvient Pierre Aguilas.

Une adaptation à l’évolution des marchés

Le Salon des vins de Loire a été sans doute l’un des principaux déclencheurs, dans la région, d’une prise de conscience pour la viticulture et la filière d’une nécessaire adaptation à l’évolution des marchés, qu’ils soient national ou d’exportation. « Aujourd’hui, je ne dirai pas que tout a été réglé, que tous nos vins sont parfaits et que le salon est le meilleur du genre. En tout cas, il est apprécié par les exposants et les visiteurs pour son professionnalisme qui se développe dans la convivialité ; on dit que c’est un joli salon, à dimension humaine et nous ne tendons pas au gigantisme. La capacité d’accueil du parc des expositions d’Angers nous permettrait d’augmenter considérablement le nombre d’exposants ; nous ne l’envisageons pas ». On compte aujourd’hui 600 exposants, véritablement représentatifs du fleuron de la production. « Ils sont suffisamment nombreux pour répondre aux souhaits des acheteurs, qu’ils viennent de l’hexagone ou d’au-delà des mers. Pour eux par contre, nous ne nous imposons pas de limites de fréquentation », conclut Pierre Aguilas.

Les plus lus

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 25 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

vaches laitières dans des prairies en été
Où sont les vaches les plus chères d’Europe en juillet 2025 ?

Les prix des vaches laitières de réforme ont connu une envolée historique tout au cours du premier semestre, tirée par la…

une silhouette de vache laitière dans laquelle on voit le drapeau allemand
L’Allemagne a perdu 90 000 vaches laitières en un an

Le nombre de vaches laitières continue de reculer en Allemagne, quoique à un rythme un peu ralenti.

poule rousse dans un champ vu de prés
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 08 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

une silhouette de vache dans laquelle on voit le drapeau du royaume uni
Bovins : au Royaume-Uni, les prix s’écartent de leur record du mois de mai

Les prix des vaches au Royaume-Uni battent des records cette année, comme partout en Europe, sur fond de manque d’animaux.…

poules pondeuses en élevage au sol
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio