Aller au contenu principal

Noël : 2004 plus gourmand que jamais

Éternel dilemme de fin d'année, l'arbitrage entre les plats à servir lors du réveillon va être serré. Coincé entre la tradition familiale, qui renaît chaque 24 décembre, et l'envie de nouveauté, le maître des fourneaux à l'embarras du choix. Bien souvent, les honneurs de l'entrée sont réservés aux fruits de mer, huîtres en tête. Les fines de claire, (normales et spéciales) ou les Belons, particulièrement consommées durant cette période, vont servir de préambule aux autres produits de la mer que sont le saumon ou la coquille Saint-Jacques. La consommation de crustacés, comme le crabe Romanov (voir p2), le homard ou les langoustes connaît d'ailleurs sa plus belle embellie lors des fêtes de Noël. Pour les réfractaires aux embruns, le foie gras compose l'une des alternatives les plus répandues aux fruits de mer (mais rien ne vous empêche de cumuler les deux, excepté la modération). Ces derniers temps, ce produit presque exclusivement français (85% des volumes mondiaux avec 16400 t) est accommodé à toutes les sauces. Le foie gras nature pourrait faire figure d'exception, tant se multiplient les recettes de foie mariné, poché, aux figues ou encore au pain d'épices. Vient ensuite le tour de la volaille, reine des tables du 24 décembre. Plébiscitées, les volailles Label Rouge sont généralement placées en tête de liste des achats. Chez Avigers, l'offre en chapons va atteindre 250000 pièces, plus 30000 poulardes. Preuve de l'intérêt pour la pintade, le doublement de l'offre reste insuffisant pour couvrir la demande. En Charente, Lafaye va commercialiser 2000 dindes et 12000 chapons. Alvidis, présent sur la place de Rungis, rencontre le succès avec ses poulardes, ses dindes et mini-chapons tandis que les préparations farcies, destinées aux artisans ou aux GMS, continuent d'être réclamées. Le canard entier trouve sa place à table, tout comme l'oie et le gibier, qui séduisent des consommateurs plus avertis. Mais tous produits confondus, la star reste la dinde, consommée par un foyer sur deux au soir de Noël. Vient ensuite le temps des fromages, dont l'offre pléthorique inonde les tables, bien que le Mont d'Or, le Roquefort et le Brie se trouvent en bonne place. Et surtout, n'oublions pas, pour accompagner ce récital, une petite coupe de champagne.

Rédaction Réussir

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

les drapeaux de l'UE et du Mercosur côte à côte
Accord UE-Mercosur : qui se réjouit, qui se méfie, qui conteste ?

Alors que la Commission a donné le feu vert au processus de ratification au traité entre l’Union européenne et le Mercosur,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio