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Céréales
Nette détente des cours en blé tendre à la faveur des pluies aux États-Unis

Les inquiétudes se sont en partie dissipées concernant le manque de précipitations en Amérique du Nord qui devrait en recevoir d’ici à la fin du mois.

Evolution des cours des principales céréales

Période du 8 au 15 juin. Qu’il s’agisse des céréales à paille, blé tendre et orge ou du maïs, l’ensemble des cotations ont reculé depuis le 7 juin. Les cours du blé ont régressé sous la pression de l’arrivée des pluies dans certaines zones de production aux États-Unis et avec une certaine sérénité concernant les productions en Europe. Attention toutefois à l’effet des températures élevées, en France notamment, qui pourraient altérer la qualité et le rendement. Pour l’heure, les opérateurs estiment que le risque est limité. Selon Météo France, onze départements (ceux qui longent la frontière avec l’Espagne ainsi que l’Ardèche, la Drôme, le Gard, l’Isère et le Vaucluse) sont en jaune (état très vigilant), s’agissant de la canicule et des orages. L’orge fourragère a suivi le même mouvement que le blé tendre.

En maïs, malgré un temps toujours sec aux États-Unis, sans pluie prévue cette semaine, les cours ont globalement reculé, en blé tendre et en maïs. Concernant ce dernier, les opérateurs préfèrent tenir compte des précipitations prévues d’ici à la fin du mois, qui devraient soulager les cultures. Selon le dernier rapport Crop Progress de l’USDA, le maïs connaît des conditions de culture « bonnes à excellentes » pour 68 % des parcelles (72 % la semaine passée, 71 % en 2020 à date), et le blé d’hiver affiche un taux de 48 % (50 % la semaine dernière, et 50 % l’an passé à date). À noter que les premières récoltes de blé d’hiver ont été effectuées (4 %).

En France, selon le bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer, au 7 juin, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » progressent pour le blé tendre à 81 % (56 % l’an passé à même époque) et restent stables pour l’orge d’hiver à 76 % (52 % l’année dernière à date). En maïs, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » n’évoluent pas sur la semaine et s’affichent à 91 % (83 % en 2020).

L’activité est actuellement assez limitée sur le marché physique hexagonal, dans un contexte météorologique incertain et d’arrivée prochaine des récoltes de céréales à paille. Des besoins restent toutefois à couvrir sur la période de l’inter-campagne notamment en maïs, toujours difficile à trouver. La baisse enregistrée pourrait inciter les acheteurs à prendre position, notamment les acheteurs internationaux.

Conseil spécialisé FranceAgriMer

FranceAgriMer a laissé inchangées ses estimations de production de blé tendre 2020-2021 à 29,16 Mt. Une révision à la hausse des exportations face à une baisse des utilisations domestiques n’a pas permis de réduire le stock de fin de campagne 2020-2021, en hausse 2,69 Mt, contre 2,61 Mt en mai.

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