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Nestlé : réorganisation... et croissance

Le géant suisse de l’agroalimentaire, présent sur l’ensemble du globe, s’attache actuellement à une vaste réorganisation industrielle qui touche plusieurs usines en France. Pour la multinationale, qui affiche des ventes de 20,4 mdFS au 1er trimestre 2004, en progression de 3,5 % par rapport à l’an dernier, l’objectif consiste à vendre ou fermer les activités à faible valeur ajoutée et à spécialiser chacun des sites de production, pour grossir ses marges et rationaliser ses coûts de production. De quoi améliorer une situation déjà au beau fixe. Le 21 avril dernier, lors de la présentation des résultats du 1er trimestre 2004, Peter Brabeck a ainsi dévoilé une croissance interne de 3,4 %. Ce chiffre conforme aux prévisions a fait dire au président de Nestlé que ce bon début d’année « devrait permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs ». Les actionnaires doivent d’ores et déjà être satisfaits, avec un titre en bonne santé, qui grimpe au fur et à mesure que le groupe annonce restructurations et réorganisations. En un an, il est ainsi passé de 272 à 330 francs suisses. Et depuis le début de l’année, l’action Nestlé se maintient au-dessus des 300 francs suisses. Présent dans de nombreux domaines (alimentation pour animaux domestiques, marques Perrier, Nescafé, Crunch, Buitoni, Friskies et autres), le groupe suisse affiche une croissance dans quasiment tous ses secteurs d’activité pour le premier semestre 2004, plus spécialement dans l’alimentation animale (+ 6,8 %), les produits à base de lait (+ 4,1 %) et les boissons (+ 3,3 %). De quoi faire grincer des dents chez les centaines de salariés français de l’entreprise, menacés par les délocalisations et les réductions d’effectifs. Une situation que pourraient connaître les salariés d’autres pays, avec un mouvement d’ensemble des grands groupes ayant tendance à se recentrer sur les produits à forte valeur ajoutée. Il y a déjà 3 ans, Danone, grand concurrent de Nestlé, avait initié le mouvement avec les P’tits Lu d’Evry…

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