Nestlé n’a pas vendu Quézac à Eric Besson
Nestlé Waters France et l’homme d’affaire Eric Besson ont mis un terme à leur discussion exclusive entamée depuis plusieurs semaines pour la vente des eaux de Quézac (48). Dans un communiqué le 28 mai dernier, Nestlé invoque une « impossibilité de réunir les conditions indispensables à la réalisation du projet ». La multinationale conserve donc la marque Quézac en attendant d’autres projets de reprise. Propriétaire de la source du Pestrin en Ardèche depuis 2002 (eau minérale gazeuse de Ventadour), Eric Besson évoque un « délais irréalisable » et une « pression insupportable » qui aurait empêché l’aboutissement de la procédure. Située à Molines, l’usine d’embouteillage des eaux de Quézac emploie 62 personnes et produit 80 millions de bouteilles par an. L’annonce des négociations avait entrainé un mouvement de grève à l’appel de la CGT.