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Nestlé a dépassé ses objectifs 2006

Avec une croissance globale de 8,1%, Nestlé a généré en 2006 un impressionnant chiffre d’affaires de 60,7 Mds Eur (98 Mds FS). Cette somme plus que conséquente s’appuie en grande partie sur une forte hausse organique des ventes, qui s’est établie à 6,2% pour le groupe suisse. « 2006 a été une nouvelle année record » s’est enthousiasmé le pdg Peter Brabeck-Letmathe, qui vise d’ores et déjà une croissance interne de 5 à 6% pour l’année en cours, malgré la forte hausse des coûts. Suite à la publication de ces résultats annuels, le broker UBS a porté son objectif de cours de 505 à 520 francs suisses, annonçant sa confiance dans une entreprise qui a encore amélioré ses ratios. En fin de bilan, le résultat net a progressé de 13,8% à 5,67 Mds Eur, pour une marge nette elle aussi en hausse, à 9,3%. Bien qu’engagé dans l’alimentation animale et, plus récemment, dans les activités pharmaceutiques, Nestlé doit l’essentiel de son excellente santé à la performance de ses produits alimentaires grand public (frais et ultras frais, surgelés, eaux, glaces, céréales, etc.). À l’image de son concurrent Danone, le groupe suisse tire davantage profit des marchés lointains, avec des ventes en progression de 3,3% seulement en Europe, contre 7,2% sur la zone Amériques et 8% en Asie, Océanie et Afrique. Représentant un peu plus d’un quart des ventes, l’Europe enregistre tout de même « une croissance organique à deux chiffres à l’Est et dans le réseau hard discount de l’Ouest » selon Nestlé. Le virage de la nutrition et du bien être, confirmé l’année passée avec l’acquisition de 3 sociétés présentes sur ce segment s’associe au ménage effectué dans les activités en difficulté (verrerie Perrier, distribution automatique au Japon, joint-venture avec Lactalis dans les produits laitiers frais) pour donner un positionnement gagnant. À cela s’ajoutent les bénéfices du programme de réorganisation Globe qui couvrait 80% des activités alimentaires de Nestlé au 31 décembre 2006. M. Brabeck, qui cèdera son fauteuil au printemps prochain, devrait si tout se passe bien laisser à son successeur un groupe qui pèsera plus de 100 Mds FS. Rien que ça.

Rédaction Réussir

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