Mutation en cours au rayon traiteur frais

En 2013, le marché des box a chuté en volume (-2,9 %) comme en valeur (-3,9 %), selon Iri.
Le snacking est toujours en bonne santé. Quels que soient les produits que l'on regroupe sous ce terme générique de « snacking », les ventes ont progressé au global tant en valeur qu'en volume en hypers et supermarchés. En considérant tous les produits susceptibles d'être ” consommés hors domicile (confiserie, fruits, desserts, repas froids ou chauds), le marché a progressé de 3,3 % à 2,757 milliards d'euros, selon Iri en cumul annuel mobile au 24 novembre 2013. Sur les snacks chauds, les box, les sandwichs et les salades élaborées avec fourchette, le marché a représenté un chiffre d'affaires de 671 millions d'euros, en progression de 7,6 %, toujours selon Iri, en cumul annuel mobile au 29 décembre 2013.
“ Du côté des repas chauds, la box ne semble plus faire recette "
Son évolution reste toujours plus rapide que celle du total alimentaire qui a enregistré une croissance de 1,8 % au 24 novembre 2013. Les croissances du fond de rayon et de la promotion restent équilibrées, avec des progressions respectives de 2,6 % et de 6,1 %. Les repas froids, les yaourts à boire et les compotes nomades sont bien orientés au 24 novembre 2013, et ce grâce à la promotion et au fond de rayon. À noter que depuis un an, ces gammes se sont élargies. À l'exception près des compotes fraîches nomades qui ont enregistré un fort recul tant en volume (-19,2 %) qu'en valeur (-19,5 %). La confiserie dite « snacking » (barres chocolatées, tablettes en barre, barres biscuitées chocolatées, mini-tablettes, barres céréalières) voit aussi ses ventes reculer. La promotion semble permettre de limiter une diminution trop abrupte du chiffre d'affaires, alors que le fond de rayon marque un coup d'arrêt avec une baisse de 3,3 % de ses ventes en valeur.
Engouement pour les snacks chaudsDu côté des repas chauds, la box ne semble plus faire recette. Les consommateurs se lassent d'une offre probablement banalisée. Le segment est en tout cas clairement en perte de vitesse même si l'offre exclusivement à base de pâtes semble mieux s'en sortir. En cumul annuel mobile au 29 décembre 2013, il a chuté tant en volume (-2,9 % à 8 179 tonnes) qu'en valeur (-3,9 % à 90,6 millions d'euros). Les intervenants semblent avoir réduit la voilure tant en promotion qu'en communication. Conséquence : une perte de 250 000 consommateurs en 2013. Le taux de réachat (pourcentage des clients ayant racheté au moins une fois le produit) atteint à peine 51 % contre 70 % sur l'ensemble du marché du traiteur.
Il faut dire que depuis l'arrivée des boîtes de pâtes, les nombreux lancements de produits à réchauffer au micro-ondes (burgers, paninis, bagels) ont apporté une diversité de l'offre et ont enrichi le segment des snacks chauds. Si sa croissance volume est quasiment nulle (+0,4 %), il a connu une progression de son chiffre d'affaires de 3,4 % à 140,916 millions d'euros. Ce sont les hot dogs et les autres snacks (bagels, pizzas…) qui ont connu l'année dernière un fort engouement avec des progressions vertigineuses de 31 % et de 32 %.