Moins de petits veaux
Au premier trimestre, les naissances de petits veaux laitiers étaient 3 % sous leur niveau de la même période de l’an dernier, c’est-à-dire en retrait de 17 000 animaux, avec 566 000 naissances. Toutes races confondues, l’écart est de 8 %. Ce repli s’explique certes par la baisse du cheptel reproducteur, mais aussi peut-être par l’apparition du virus de Schmallenberg en France. Selon l’Institut de l’élevage, il « pourrait se traduire par un décalage des naissances ou un déficit pur et simple de veaux ». Les conséquences du virus n’ont pas encore été quantifiées. Ce manque de veaux a tiré les cours vers le haut à la fin du mois de février, même si les mises en place correspondaient à des sorties d’été. Pour autant, les cours peinent à rattraper leur niveau de l’an dernier. Début mai, le veau mâle de race laitière de 45 à 50 kg valait 136 euros, soit 6 % de moins qu’en 2012. Les engraisseurs français ont eu davantage recours aux importations de petits veaux. Les envois de l’Espagne vers l’Hexagone ont ainsi doublé au second semestre 2012 par rapport à la même période de 2011, selon FranceAgriMer. Dans le même temps, nos exportations ont reculé de 7 %.