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Mobilisation de la filière avicole ardéchoise

Après une année 2003 marquée par la sécheresse, la canicule et la grêle, les acteurs de la filière avicole ardéchoise cherchent un nouveau souffle. Jean-François Kraft, préfet du département se mobilise à leur côté. Il participait le 5 octobre dernier à une journée organisée par l’Association départementale de la filière avicole de l’Ardèche (Adefia 07).

Les Marchés : Que représente la filière avicole pour le département de l’Ardèche ?

Jean-François Kraft : D’une manière générale, l’agriculture est très importante pour notre département puisqu’il s’agit de la seconde ressource économique après le tourisme. Sur les 286 000 habitants, la moitié est implantée en zone rurale. L’agriculture représente 8 % de la population active du département. La filière avicole, quant-à-elle, est d’autant plus importante qu’elle s’adapte parfaitement à la typologie du territoire. Les petites exploitations maillent le département et contribuent en même temps à préserver et tisser un lien social entre les différents villages. L’aviculture étant également souvent pratiquée en complément d’autres activités agricoles, elle concourt du coup à la préservation d’autres filières comme la culture des fruits et des légumes.

Les Marchés : Comment vous impliquez-vous dans les problématiques de la filière ?

Jean-François Kraft : Je suis très attentif aux grandes problématiques d’actualité comme la proposition du Mercosur à l’Union européenne afin de bien identifier la répercution qu’il pourrait y avoir au niveau départemental, mais bien entendu, je n’ai aucun pouvoir à ce niveau-là. En revanche, je peux me faire le relais des préoccupations des aviculteurs ardéchois au niveau national auprès du ministère concerné.

Les Marchés : Concrètement, quelles sont vos actions au niveau local ?

Jean François Kraft : Nous avons déjà signé, avec d’autres institutions régionales, plusieurs Plans intégrés de développement agricole (PIDA) avec la filière. C’est le cas pour la dinde (380 000 euros), le canard (305 000 euros), les œufs (840 000 euros) et le poulet de chair (275 000 euros). Outre ces montants investis, je peux aider les aviculteurs sur des problématiques beaucoup plus locales comme, par exemple, une aide à l’implantation ou encore l’entretien des réseaux routiers pour les collectes des bêtes…

Rédaction Réussir

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