Météo : une fin de mois plus rassurante
Le bilan météorologique présenté par le SCEES pour les deux premières décades de mars confirme la faiblesse des précipitations sur cette période. Les pluies ont été particulièrement rares sur la moitié sud du pays. Sur les Alpes, le sud du Massif Central et de l’Indre aux Pyrénées-Orientales, elles n’atteignent pas 20 % des normales. Les précipitations cumulées depuis le 1er septembre sont très largement déficitaires sur le Poitou-Charentes, de l’estuaire de la Gironde à l’Aveyron et ponctuellement sur la Picardie, la Seine-et-Marne, la Sarthe et le Vaucluse. Elles ne sont excédentaires que sur l’Aude, le Lyonnais, l’Alsace et la Marne. Les réserves en eau des sols sont toujours inférieures aux normales sur une grande partie du pays. Les déficits les plus importants sont enregistrés de l’Aveyron aux Alpes-Maritimes, sur la Champagne, l’Ille-et-Vilaine, le Poitou-Charentes et le Bordelais. La troisième décade de mars a, au contraire, été marquée par des pluies supérieures à la moyenne saisonnière dans plusieurs régions et particulièrement parmi celles que menaçait le plus durement la sécheresse, notamment les Charentes, le nord de la Gironde, le Massif Central. C’est sans doute insuffisant pour espérer un rattrapage significatif des réserves dans les sols, mais ces pluies lèvent l’inquiétude qui commençait à peser sur les cultures d’hiver bien que leur potentiel de rendement n’avait pas encore été affecté à ce stade précoce de développement. De même, elles favorisent les semis de maïs. En revanche, elles ont un impact négatif sur les prix des céréales de la prochaine récolte (voir notre rubrique Grandes Cultures, demain).