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Meilleure balance pour les viandes de boucherie

Pause de la dégradation commerciale en viande bovine. Progression de l'export en porc.

Stabilisation du déficit en viande bovine, accroissement de l’excédent en viande porcine et petite réduction du déficit en viande ovine ; tels sont les bilans d’un semestre d’échanges établis par les douanes françaises. Ces évolutions résultent essentiellement d’un statu quo en viande bovine, de l’augmentation des exportations en viande porcine et de la baisse des importations en viande ovine. Si elles sont encourageantes pour les viandes bovine et porcine, la baisse des importations en viande ovine reflète plutôt le recul de la consommation.

Les importations et exportations de viande bovine du premier semestre 2008 équivalent peu ou prou à celles du premier semestre 2007. Les échanges avec les pays tiers ont bien évolué positivement (+ 45 % pour les exportations et - 25 % pour les importations), mais cela pèse à peine dans la balance commerciale. Première destination des expéditions dans l’Union européenne, l’Italie (43 000 tonnes de produits) a vu sa part augmenter (de 31 % à 37 %), en sens inverse des exportations de broutards destinés à l’engraissement, affectées par la fièvre catarrhale. Les clients deux suivants sont la Grèce (35 000 t) et l’Allemagne (15 500 t).

Les exportations de viande porcine (de 11 %) ont bénéficié d’un coup de pouce des restitutions. Les ventes de porc sur pays tiers au cours des six premiers mois sont en progression de 73 % par rapport à la même période de 2007. L’Italie reste à la première place des expéditions (65 000 tonnes de produits sur six mois), tout en reculant légèrement : de 33 % à 28 % des volumes. La Grèce (28 000 t) et la Russie (23 000 t) restent assez loin derrière. Les importations sont très largement originaires d’Espagne (104 000 t sur six mois), à 63 %. Elles viennent beaucoup moins d’Allemagne (15 000 t) ou des Pays-Bas (14 000 t).

Les importations de viande ovine quant à elles, n’ont pas progressé du côté de la Nouvelle-Zélande (17 000 t) et de l’Irlande (10 000 t), mais de celui du Royaume-Uni (26 000 t), la part de ce dernier fournisseur étant passé de 39 % à 43 % pour le semestre.

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