Matières premières : un marché à l’heure de Noël
A la veille de Noël, on ne s’attendait pas à des échanges commerciaux considérables, notamment sur un marché physique privé d’organismes stockeurs. Si les volumes d’échanges ont donc été réduits, le fond du marché ne sombre cependant pas dans la léthargie et la place de Chicago et Euronext, ont encore enregistré en ce début de semaine, des fluctuations significatives, notamment en ce qui concerne les oléagineux. Les nouvelles concernant la sécheresse en Argentine se faisant moins préoccupantes avec l’annonce de pluies, le soja s’est détendu et comme le bref coup de tension du canola au Canada est passé, la nette progression du colza sur Euronext, vendredi dernier, a connu un coup d’arrêt hier. Le blé s’est stabilisé également, mais reste dans une tendance ferme et le maïs, après un fléchissement en fin de semaine, résiste mieux, avec une hausse de 2 € sur Euronext pour les échéances mars et mai prochains. Pois et féveroles confirment leur fermeté, dans un marché maigrement approvisionné. Les prix sur le marché de gré à gré sont à prendre comme pratiquement nominaux compte tenu de la modicité des transactions.