Aller au contenu principal

Martinet veut se renforcer en Europe

Acteur incontournable des salades traiteurs, Martinet lorgne aujourd’hui le marché européen. 

Un chiffre d’affaires de 140 M€ pour des volumes de fabrication de l’ordre de 37 000 t par an et une part de marché d’un peu plus de 19 % sur le rayon salade LS en GMS : c’est ce que pèse le traiteur isérois en France.

Au niveau européen, Martinet occupe la troisième place derrière le groupe anglais Unicq et l’Allemand Beeck Homann. Présent depuis plus de 10 ans en Belgique et en Suisse et plus récemment en Espagne et au Portugal, l’activité européenne de Martinet ne représente que 2 % de ses volumes globaux. « Nous voudrions porter, le plus vite possible, cette part à 5 %,» explique Pierre Martinet qui poursuit « pour cela, nous observons de près certains marchés comme la Grande-Bretagne où les salades traiteurs représentent un marché global de 900 000 t contre 500 000 en France. »

Le traiteur intraitable est également présent sur le continent américain via des partenariats commerciaux avec des industriels locaux. « Plutôt que d’importer nos produits ou d’investir massivement sur un nouveau marché, nous préférons vendre notre savoir-faire» reprend Pierre Martinet. Dernier exemple en date, après le Canada en 2002, un partenariat signé avec un industriel brésilien pour créer Pierre Martinet do Brasil. Cette entité, opérationnelle depuis 6 semaines, fabrique essentiellement des salades de cœur de palmier.

La bourse en vue

Si l’export est le nouvel axe de développement de la société, la France reste son terrain de jeu privilégié. D’ailleurs, l’ensemble des investissements de la marque reste concentré dans l’hexagone. Cette année, Pierre Martinet a investi 6 M€ dans 4 nouvelles lignes de production. Implantées sur les sites de Saint-Quentin-Fallavier (38) et de La-Selle-sur-le-Bied (45), elles devraient permettre à l’entreprise d’augmenter ses capacités de production de 35 000 à 45 000 t par an.

Un développement qui lui permet d’envisager une croissance de chiffre d’affaires de l’ordre de 10 M€ pour l’année 2003. D’ici là, Pierre Martinet, laisse entendre, que l’entreprise pourrait entrer en bourse prochainement.

Une option qui fait depuis de nombreuses années lentement mais sûrement son chemin dans le groupe.

Rédaction Réussir

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio