Markal agrandit son unité de fabrication
Près de 2 millions d'euros : c'est la somme que s'apprête à investir la société Markal pour conduire un double projet : l'extension de ses locaux et la modernisation de son outil de production. La première phase des travaux, qui sera engagée début 2006, portera la surface globale de l'entreprise à 10 000 m2 (contre 6 500 m2 aujourd'hui), en agrandissant les zones de stockage, de préparation des commandes et d'expédition, tout en intégrant à l'ensemble un système de traçabilité performant. Coût de l'investissement : 1,5 million d'euros. « Avec ce premier aménagement, notre objectif est d'optimiser notre logistique pour mieux nous adapter à la demande du client», explique Olivier Markarian, directeur commercial de la société.
Le deuxième volet du projet, qui avoisinera les 400 000 euros, concerne quant à lui l'outil de fabrication, voué à se moderniser. « Nous allons notamment mettre en place un ensemble de nouvelles technologies, comme le contrôle en temps réel de certains paramètres de fabrication (taux d'humidité, température…), dans le but d'améliorer notre productivité tout en continuant à assurer la qualité de nos produits ».
Cet investissement de poids entend donc conforter la croissance régulière de la société qui s'établit entre 10 et 15 % par an. Après avoir réalisé 13,5 millions d'euros de CA en 2004, Markal table sur 15,5 millions d'euros en 2005 et vise 18 millions d'euros en 2006. « Aujourd'hui, une PME se doit d'améliorer sans cesse son outil de production si elle veut rester compétitive », souligne Olivier Markarian.
Asseoir sa notoriété
Asseoir son positionnement de spécialiste averti des produits bio, tel est donc l'objectif de la société Markal, tout en contribuant à moyen terme à leur démocratisation. « Les produits bio ont encore des parts de marché à conquérir. Nous devons convaincre les consommateurs de s'intéresser à nous». Comment ? En réduisant les écarts de prix souvent démesurés qui demeurent entre le bio et les produits classiques, répond le professionnel. « Notre modernisation va aussi dans ce sens. Plus notre outil est performant, plus nous pouvons réduire nos coûts de fabrication et répercuter ces économies sur les prix ».