Marion Guillou
Marion Guillou, directrice de l'Inra, lors d'un débat sur le maïs et le développement durable a apporté de l'eau (bienvenue) au moulin des producteurs de maïs réunis à Bordeaux en congrès. « Les variétés de maïs disponibles aujourd'hui sont plus résistantes à la sécheresse et au stress hydrique que les variétés disponibles il y a vingt ou quarante ans. De fait, en sélectionnant les variétés les plus productives, on a aussi sélectionné les variétés les plus résistantes au manque d'eau». CQFD ? La directrice de l'Inra a également donné son point de vue sur « les effets ambigus » qu'aurait une libéralisation des politiques agricoles dans les colonnes du Figaro. « Bénéfique pour les grandes puissances du groupe de Cairns, elle s'accompagnerait d'une détérioration des termes de l'échange pour l'Afrique sub-saharienne ou les pays méditerranéens». À moins de leur fournir du maïs peu gourmand en eau ?