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Marchés instables, mais fermes

Le marché céréalier a donc encore beaucoup bougé depuis une semaine avec une succession de hausses et de reculs qui se solde en définitive par un raffermissement global sur les marchés à terme et physique.

Période du 6 au 12 mai Cette rubrique est une rétrospective de la conjoncture pour la période citée en référence, ce qui peut entraîner un décalage apparent par rapport à la situation du marché au moment où ce journal parvient au lecteur. Nous suivons donc par ailleurs l’évolution de la tendance par un point dans nos éditions du mercredi et du vendredi et, si l’actualité l’exige, par des commentaires ponctuels dans nos autres éditions quotidiennes.. Les cours des céréales conservent une volatilité qui trouve sa justification dans des facteurs non directement liés aux fondamentaux même du marché. On évoquera l’évolution – favorable – des bourses, le regain d’intérêt des fonds, le prix du pétrole ou, encore et surtout, les conditions climatiques, notamment aux États-Unis. On a pu lire à cet égard les dernières estimations et prévisions de l’USDA (United States Department of Agriculture) dans notre édition numérique de mercredi.

Le marché céréalier a donc encore beaucoup bougé depuis une semaine, avec une succession de hausses et de reculs qui se solde finalement par un raffermissement global sur les marchés à terme et physique.

Sur le plan national, ce sont surtout les bilans prévisionnels du conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer que les opérateurs observeront, en l’absence de toute prévision hâtive de production (non plus de la part du ministère de l’Agriculture), prudence oblige en cette période de l’année. Bien que l’on soit très avancé dans la campagne, ce conseil a apporté quelques intéressantes retouches à ses chiffres d’avril. Peu en ce qui concerne le blé tendre pour lequel les postes sensibles comme les utilisations par les Fab ou les exportations vers les pays tiers ont été confirmés avec, respectivement, 5,1 millions de tonnes (Mt) et 9,5 Mt. Les certificats tirés et les embarquements effectués permettent à FranceAgrimer de maintenir ce dernier objectif, élevé, de ventes à l’exportation hors Union européenne. Le stock de report n’est pratiquement pas révisé, avec 3,90 Mt.

Le bilan orge remanié

En revanche, le bilan orge a été plus sérieusement remanié, avec une augmentation des incorporations dans l’alimentation animale qui nous semblait logique, compte tenu du prix particulièrement attractif de l’orge. Les incorporations par les Fab sont donc augmentées de 100 000 tonnes à 1,6 Mt et les exportations vers l’Union européenne augmentées de 200 000 tonnes. Il en résulte un allègement sensible du stock de report de 365 000 tonnes, à 2,11 Mt, niveau néanmoins exceptionnellement élevé.

Pour le maïs en revanche, le stock s’alourdit encore de près de 140 000 tonnes, à 3,11 Mt, en raison d’ajustements multiples comme la hausse de la collecte de quelque 130 000 tonnes à 13,75 Mt.

Le report blé dur, qui s’annonçait très lourd, tombe de 235 000 tonnes à 80 000 tonnes grâce à une forte progression des exportations de l’Union européenne et des pays tiers : 1,47 Mt contre 1,25 Mt, ce qui constitue un excellent résultat.

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