Marchés haussiers sous pressions diverses
La semaine a commencé par une tension des prix qui s’est particulièrement manifestée à Chicago où la hausse du blé a frôlé les 5 % après la série de baisses liée au retour de la pluie. Cette augmentation est d’ailleurs la conséquence de rachats de positions par les investisseurs après les ventes et la baisse créées par l’amélioration de la météo. Des conditions climatiques qui, en revanche défavorisent les cultures de soja et de maïs en Amérique latine, le Brésil en étant même à renoncer à ses droits d’entrée pour ouvrir les portes à l’importation, ce qui contribue à raffermir les cours à Chicago. D’autres facteurs, plus exogènes, comme la consolidation des cours du pétrole, la tendance positive des marchés financiers, voire des raisons politiques au Brésil, entretiennent un climat spéculatif qu’Euronext ne reproduit que prudemment, le marché physique encore plus. Les fondamentaux y sont encore très présents et si le maïs s’aligne sur la hausse de la place américaine, c’est en partie la conséquence d’inquiétudes sur l’avancement des semis. Le blé, malgré l’activité d’export reste limité dans la hausse par l’abondance de l’offre. Le colza est soutenu par le soja, fortement haussier.