Mandarines : fin du blocage de la frontière russo-géorgienne
Des camions transportant des mandarines de Géorgie qui barraient depuis cinq jours un poste-frontière russo-géorgien, où passe l’autoroute transcaucasienne, ont levé leur blocus dans la nuit de mardi à mercredi. Les conducteurs exigeaient de pouvoir pénétrer en Russie afin d’y vendre leur cargaison malgré un embargo russe sur les fruits et légumes géorgiens mis en place en juillet 2006. Quelque 70 camions, qui attendaient de pouvoir passer la frontière depuis près de trois semaines, en vain, avaient décidé il y a cinq jours de bloquer le point frontière situé à Nijni Zaramag dans une zone montagneuse, en signe de protestation. Ils bloquaient du même coup l’autoroute transcaucasienne qui relie Vladikavkaz (Russie), Tbilissi et Erevan. Certains camions sont repartis vers la république séparatiste d’Ossétie du sud, tandis que d’autres ont décidé de rester sur place. Les mandarines sont un important produit d’exportation pour la Géorgie, très tournée vers l’agriculture. La Russie constituait son principal débouché jusqu’à ce que les relations se tendent entre les deux ex-républiques soviétiques avec l’arrivée au pouvoir à Tbilissi du président pro-occidental Mikheïl Saakachvili.