Malvoisine accueille les volailles des Cévennes

> Jean-Pierre Desprez, président du syndicat Malvoisine.
Le syndicat national des entreprises productrices des volailles label Rouge Malvoisine a fait le bilan d'une année entière (2013) sans les volumes apportés il y a encore deux ans par les abattoirs Doux Frais. Il n'a perdu que 10 % de volume du fait du démantèlement de cette société, a-t-il constaté à l'assemblée générale de Reims le 13 juin. Du coup, il a renoncé à appeler son 4e trimestre de cotisation auprès de ses 350 éleveurs, de sa quinzaine d'abattoirs et de sa douzaine de couvoirs. L'ODG Malvoisine constate un équilibre entre ses 5,7 millions de mises en place et la commercialisation tous circuits des volailles. Une progression de 277000 mises en place est attendue avec l'arrivée dans le syndicat de l'ODG des volailles label Rouge des Cévennes, abattues chez Bernard Royal Dauphiné, dans la Drôme. Intégrer Malvoisine permet aux éleveurs cévenoles un allègement administratif. « Nous sommes une structure adaptée aux petites ODG », fait savoir le président Jean-Pierre Desprez. Cependant le syndicat indépendant du Synalaf (des labels volaillers) a reçu une réponse négative de l'Inao à sa demande d'allègement des audits. Chaque éleveur est contrôlé trois fois l'an, pour les trois bandes mises en place annuellement. « On peut se limiter à un contrôle par an sans risque pour la qualité chez un éleveur n'ayant jamais posé de problème de conformité », plaide Jean-Pierre Desprez. Certaines marques, nationales ou assorties d'IGP, de Malvoisine vont pouvoir faire attester par un organisme tiers et mettre en avant un élevage sans OGM et/ou sans antibiotiques.