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Maître Coq : plus de snacks en 2007

Un an après le début de la crise, le volailler vendéen présente ses nouveautés et affiche ses ambitions

Le volailler Maître Coq a présenté hier ses nouveautés 2007, à commencer par un logo inédit censé imposer la marque comme la référence du rayon volaille. Le visuel se veut plus orienté vers la qualité et le savoir-faire, avec un double liseré et une crête rouge rappelant la toque des chefs cuisiniers. La marque a profité de ce relookage pour moderniser l’ensemble des packagings sur les gammes classiques, panés et snacks.

Avec une croissance de 12 % entre août 2005 et août 2006, les produits snacks (5 % des volumes) sont soignés, notamment les coq’ailes, manchons de poulet pré-cuisinés. Le segment s’enrichit en 2007 de quatre références : gratiné à l’emmental, croquant aux céréales (lin jaune et quinoa), ainsi que deux spécialités accompagnées de leur sauce, le coq’ailes fumé et doux sauce barbecue et le coq’ailes épicé et crémeux, sauce kebab.

Plus élaboré

Même si les modifications sur le packaging et la matière première sont mineures, ces innovations représentent de gros investissements pour l’entreprise, pour le savoir-faire de l’enrobage notamment. Fruit de tests consommateurs, ces produits tiennent compte des grandes tendances du moment : plus d’épice, plus d’enrobage, des sauces pour « tremper » et toujours la possibilité de manger avec ses doigts.

Maître Coq espère donc conquérir de nouveaux consommateurs avec ces préparations de plus en plus élaborées, destinées surtout aux jeunes. La marque voudrait également faire revenir à la volaille les acheteurs de pièces entières qui se sont détournés – parfois définitivement – de ces produits lors de la psychose «grippe aviaire». Paradoxalement, les craintes concernant l’origine et la qualité de la matière première semblent d’autant plus rares que le produit est élaboré. Avec un an de recul, les dirigeants de l’entreprise estiment que la crise a confirmé et même amplifié les grandes tendances observées depuis quelques années : de plus en plus de demande sur les produits élaborés, au détriment des produits bruts et des pièces entières, et un poids promotionnel en constante augmentation.

La règle se vérifie avec la gamme de volailles farcies lancée début 2006 et dont les ventes se sont maintenues jusqu’à l’automne alors que ces produits étaient jusque-là 100 % saisonniers. Fort de ce succès, Maître coq a lancé des portions de volaille farcie pour ancrer le produit dans la consommation quotidienne.

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