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Maïsadour mise sur le développement durable

Le groupe coopératif landais est satisfait des mesures environnementales déjà mises en place au sein du groupe. Il cherche par ailleurs l'équilibre entre ses activités d'amont et d'aval.

Suite au Grenelle de l'environnement, Maïsadour a entrepris de faire un inventaire de toutes les bonnes pratiques environnementales déjà mises en œuvre dans le groupe : tri des déchets, compactage des emballages, économies et retraitement de l'eau dans les usines, optimisation des tournées de livraison d'aliment, panneaux photovoltaïques sur les bâtiments agricoles… C'est sur ce thème que la coopérative avait décidé de débattre, lors de sa dernière assemblée générale. « Nous ne sommes pas en retard, nous avons déjà fait 80 % du chemin,confie Thierry Blandinières, directeur général adjoint du groupe Thierry Blandinières deviendra directeur général en janvier, succédant à André Lahitte, qui prend sa retraite.. Le Grenelle n'est pas une mode. Le développement durable est une dimension structurante que nous considérons comme un avantage consommateur sur lequel nous devrions communiquer courant 2008. » En revanche, il n'a pas été question d'OGM, un sujet qui fâche chez les producteurs de maïs. « Tout le monde attend de voir le texte qui devrait être présenté en janvier », indique Thierry Blandinières.

Équilibrer les activités

Autre message du groupe coopératif : sa volonté d'équilibrer ses activités amont et aval, grâce à une montée en puissance du secteur « transformation ». « Aujourd'hui, Delpeyrat, qui regroupe les activités foie gras, traiteur et, depuis cette année, jambon de Bayonne avec la reprise de la société Montagne Noire, réalise 225 des 709 millions d’euros de CA du groupe, poursuit Thierry Blandinières. Il y a trois ans, cela ne représentait que 12 %. Toutefois, si nous voulons atteindre 50 % de l'activité globale, nous devrons encore réaliser des acquisitions d'entreprises, afin de consolider ces trois piliers. » L'activité plats cuisinés a, par exemple, progressé de 15 % en 2007 et atteint 5 000 t. Côté salaison, l'entreprise lance ces jours-ci la marque Delpeyrat Grand Cru en jambon de Bayonne, un produit haut de gamme présenté en grandes tranches fines.

Le développement du pôle Delpeyrat permet ainsi une meilleure rentabilisation de ses plans de communication, une plus forte présence dans les linéaires avec désaisonnalisation de l'activité, une optimisation des forces commerciales et davantage d'opportunités de création de MDD. « La grande distribution nous fait confiance, reprend Thierry Blandinières, nous sommes en train d'émerger. »

L'activité légumes n'est pas de reste, avec l'augmentation de 20 % du plan de production de maïs doux appertisé entre 2005 et 2007, et de 50 % des capacités de surgélations de l'usine ALS (très forte augmentation des emblavements haricots et pois). Pour 2008, Maïsadour (comme Vivadour) demande à Soléal, filiale commune créée en partenariat avec Bonduelle, une « revalorisation très importante des prix contractuels des légumes », de l'ordre de 800 euros/ha. Maïsadour a, par ailleurs décidé de « créer un bureau de vente à dimension nationale en légumes frais » (maïs doux, asperges, carottes, kiwi, pommes), en confiant la totalité des ventes à sa filiale Primland, ce qui élimine Primco de l'activité carottes. La coopérative compte d'ailleurs faire passer sa production de carottes de 12 000 t à 30 000 t, afin de disposer d'un « tonnage significatif ».

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