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Maïsadour décline la marque Delpeyrat sur le vin

Le partenariat avec la coopérative viticole Univitis va permettre d'étoffer la gamme de produits de gastronomie proposée à l'export.

Avec des objectifs modestes, le projet est hautement symbolique et sans doute prometteur. Maïsadour a conclu avec une autre coopérative du Sud-Ouest, Univitis, spécialisée dans le vin, un accord de commercialisation d'une gamme de vins de la région (bordeaux rouge et blanc, sauternes) produite spécialement pour Delpeyrat et qui sera commercialisée exclusivement à l'export. « Nous nous sommes rendu compte que nous avions des philosophies comparables et des stratégies complémentaires », raconte Pascal Nerbesson, le nouveau président d'Univitis. L'entreprise aquitaine (200 producteurs, 21 M€ de CA, 9,5 millions de cols) est tournée à 50 % à l'export et bénéficie d'une grande expérience du travail à façon pour des marques (Mouton Cadet, Baron de Lestac, etc.) et d'un outil de vinification performant (certifié BRC et IFS). « Pour notre part, complète Frédéric Oriol, DG de Delpeyrat, nous avons pour ambition de doubler d'ici cinq ans le chiffre d'affaires à l'export (45 Maujourd'hui). » « Or, le vin constitue une locomotive naturelle pour faire connaître la marque à l'export. En Chine, où nous venons de faire ouvrir le marché du jambon de Bayonne, ou en Russie, l'appellation Bordeaux bénéficie d'une très grande notoriété. Nous allons pouvoir proposer à cette clientèle des offres couplées, foie gras et sauternes par exemple. » Les objectifs commerciaux s'élèvent de 150 000 à 200 000 cols pour la première année à l'export, avec un positionnement assez haut de gamme (environ 15 euros en PVC). Si l'expérience fonctionne, « nous n'excluons pas de l'étendre à d'autres appellations », conclut Michel Prugue, président de Maïsadour. « Mais réussissons déjà ce pari audacieux de décliner une marque alimentaire sur le vin. »

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