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L’Unilet renforce la promo du légume transformé

L’interprofession des légumes transformés s’est dotée d’un nouveau président, Gildas Conanec.

En 15 ans de présidence d’UNILET, Union nationale interprofessionnelle des légumes transformés, Eric Ledermann s’est efforcé de construire une interprofession du légume de conserve et surgelé dans un esprit de filière. Les partenaires, la FIAC pour l’industrie privée de la conserve, la FNCC pour la coopération et le Cenaldi (dont nous avons récemment relaté l’assemblée générale) pour les groupements de producteurs de légumes destinés à l’industrie de transformation (appertisation et surgélation) sont parvenus à y concilier, dans l’ensemble, leurs intérêts respectifs. Ce qui n’empêche pas des litiges ponctuels qui se règlent dans le cadre d’une commission de conciliation composée de représentants de chaque famille.

Eric Ledermann, issu de l’industrie, cède la présidence à Gildas Conanec, un coopérateur breton, président adjoint de Coopagri et président de la filiale du groupe, Gelagri dont les usines sont installées dans les Côtes d’Armor. Le président Conanec compte bien prolonger l’œuvre de cohésion interprofessionnelle menée par son prédécesseur.

La filière française des légumes transformés est leader en Europe (première en appertisation, seconde en surgelé). La production de légumes industriels atteint 900 000 t produites sur plus de 80 000 hectares, fournissant 800 000 t 1/2 brut de conserve et 350 000 t de surgelé.

La consommation de conserve de légumes qui avait régulièrement progressé depuis 4 ans a connu en 2005 un retrait de 2 %, tant en consommation à domicile qu’en restauration ; on notera que la consommation de légumes frais et de pomme de terre a diminué dans les mêmes proportions. En revanche, les surgelés ont connu une exceptionnelle progression de 6 % (11 % à domicile, 5 % en restauration).

La situation économique de la filière est donc saine, ce qui n’exclut cependant pas le soutien jamais négligeable de la communication. Ainsi, la promotion des légumes de conserve constitue, après les dossiers techniques indispensables dans ce secteur, le grand dossier interprofessionnel de ces prochaines années. 2005 a vu la concrétisation du projet transversal élaboré avec les opérateurs belges et hollandais, qui propose une approche nutritionnelle des légumes en conserve ou surgelés. En effet, les qualités nutritionnelles de ces produits sont souvent mal connues des consommateurs qui attribuent aux seuls légumes verts, soutenus par une communication constante, des vertus diététiques absolues. Aussi le volet transnational de promotion soutenu par Bruxelles a-t-il été complété par un programme publicitaire plus offensif en France.

Rétablir la vérité nutritionnelle

L’ensemble du projet, transnational et français, a été accepté par les autorités bruxelloises et françaises en décembre dernier. Etalé sur 3 ans, il est le plus ambitieux jamais entrepris par l’interprofession et il utilisera toutes les voies de la communication, depuis les actions auprès des professionnels de la santé jusqu’aux messages télévisuels adressés directement aux consommateurs.

Louis Orenga, directeur du CIV (centre d’information des viandes) éminent spécialiste de la promotion collective était venu rappeler devant l’assemblée de l’Unilet toute l’efficacité de ce type de communication qui a tant contribué à rétablir, en un temps record, la confiance des consommateurs dans la viande bovine après la crise de la « vache folle ».

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