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L’UFC pour une loi « anti-obésité infantile »

L’association repart en campagne contre la publicité télévisée des produits gras, sucrés ou salés.

UFC-Que Choisir continue son combat contre ce qu'elle appelle «le harcèlement alimentaire des enfants». Un an après la publication de sa première enquête, l'association consumériste affirme que 87% des publicités télévisées(1) diffusées lors des programmes pour enfants portent sur des produits très gras ou sucrés (contre 89% l'an dernier). «L'absence de progrès notable montre que les annonces de l'industrie au cours de ces douze derniers mois, n'étaient que des engagements en trompe-l'œil», déclare UFC-Que Choisir. L'association reconnaît que des initiatives «indéniablement positives» ont été prises par certains fabricants comme McDonald's France (qui a limité la publicité sur ses menus enfants), Ferrero France (qui ne communique plus dans les écrans publicitaires dans des émissions pour lesquelles les moins de 10 ans représentent plus de 25% de l'audience totale) et Coca-Cola France (qui s'est retiré des programmes spécifiquement destinés aux moins de 12 ans).

UFC-Que Choisir salue aussi l'engagement, exprimé en juillet, par le syndicat professionnel du chocolat à ne plus faire de publicité télévisée durant les créneaux horaires spécifiquement dédiés aux enfants. Mais ces initiatives étant trop rares et les messages sanitaires « inadaptés à la protection des enfants », l'organisation consumériste demande aux parlementaires de voter une « loi de prévention de l'obésité infantile ».

Une TVA sociétale alimentaire

A travers cette loi, UFC-Que Choisir propose d'interdire les publicités télévisées pour les produits déséquilibrés lors des programmes visionnés par les enfants, et de proscrire la présentation de confiseries au niveau des caisses et en tête de gondoles. Rebondissant sur l'actualité, Alain Bazot, président de l'association, soumet aussi l'idée d'une TVA sociétale alimentaire : avec un taux majoré de 19,6% sur les produits riches en matières grasses, sucre ou sel et un taux réduit de 2,1% pour les fruits et légumes. Pour relancer leur consommation, il demande également que la loi confère aux publicités pour ces produits le statut d'intérêt général.

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