Luc Chatel
Luc Chatel a voulu revenir mercredi devant les députés sur les idées reçues entendues sur la négociabilité des tarifs. « On dit que le système actuel empêcherait les distributeurs de négocier les prix avec leurs fournisseurs. Vous, élus de terrain, qui connaissez de près les relations commerciales, notamment au sein des PME, savez bien que cela n'a pas de sens ! Un petit patron de PME - dans la charcuterie ou la salaisonnerie, par exemple- dont le prix de vente aux distributeurs s'élève à 100, et se voit facturer des « marges arrière » qui atteignent 70, le sait bien... ».