Londres n’a pas raflé que les JO
voilà que nos voisins d’Outre-Manche nous raflent sous le nez l’organisation des Jeux Olympiques de 2012. Longtemps placée sur la première marche du podium, Paris s’est fait détrôner dans les derniers instants de la course à l’olympisme par une capitale anglaise ragaillardie. Cette victoire, conjuguée à l’influence retrouvée par l’Angleterre sur le dossier de la PAC, est de nature à conforter l’image du Royaume comme nouvelle locomotive de l’Europe. L’accession de l’Angleterre à la présidence de l’Union pour les six prochains mois annonce une période très britannique. Pour se consoler, restent les railleries sur la piètre qualité de la cuisine anglaise, une voie que Jacques Chirac n’a apparemment pas hésité à emprunter lors d’une rencontre avec Vladimir Poutine et Gerhard Schröder (l’Elysée a mollement démenti depuis). Le président français aurait vertement déclaré, à propos des Anglais, qu’ « on ne pouvait pas faire confiance à des gens qui ont une cuisine aussi mauvaise » . Hasard ou non, le Defra (Department for Food and Rural Affairs), équivalent anglais de notre ministère de l’Agriculture, a annoncé ces derniers jours le lancement du « Food Quality and Innovation Programme », un plan financé à hauteur de 7,5 M Eur sur 5 ans. Ce programme a pour but l’obtention d’une nourriture plus saine, savoureuse et sûre, autour de 5 axes : la qualité des matières premières, la sécurité alimentaire, les outils de contrôle de qualité, l’amélioration des qualités nutritionnelles des aliments et l’amélioration des qualités gustatives des aliments par le consommateur. On ne pourra même pas se consoler par le rire...