L'Inao privé des droits de plantation
Le rapport du préfet Pomel, qui a servi de base au plan national stratégique viticole rendu public la semaine dernière par Dominique Bussereau, prévoit de retirer les pouvoirs en matière de gestion économique de l'Inao pour les transférer à Viniflhor. Le rapport estime que la « dichotomie» existant entre ces deux organismes est « génératrice d'incompréhension, de rigidités et de blocages » et que le mélange des genres était « source de confusion, d'ambiguïté et de laxisme». Pour une simplification administrative, Bernard Pomel propose également un rapprochement géographique de l'Inao et de Viniflhor. Finalement, le ministère a retenu la proposition visant à transférer la gestion de l'attribution des droits de plantation de l'Inao à Viniflhor et signale qu'un rapprochement physique des deux structures au niveau régional sera effectué quand c'est possible. La mesure, qui aurait certainement soulevé le plus de protestation, du transfert de la fixation des rendements de l'Inao à Viniflhor, n'a en revanche pas été retenue.