L’Inao dans la réforme : priorité aux ODG
Alors que la valse hésitation des nominations est terminée, l’Institut, lui, n’a pas attendu pour mettre en place les différentes mesures contenues dans la réforme. La première d’entre elles, la transformation des syndicats de défense et groupements qualité en organismes de défense et de gestion, devrait être terminée et les demandes de reconnaissance auraient dû arriver pour le 8 février à l’Institut. Aujourd’hui, la quasi-totalité des AOC laitières et agroalimentaires sont prêtes, les IGP aussi, mais il reste 18 labels et près de 250 AOC viticoles en retard. La transformation tend à séparer la fonction gestion de la fonction contrôle afin de rendre l’ODG complètement indépendant. Si la démarche était connue par les labels et les IGP, elle n’était pas pratique courante dans les AOC. La reconnaissance en ODG par l’Inao sera terminée pour le 31 mai. Cette première étape est un passage obligé pour les AOC vers la deuxième étape, le choix de l’organisme de contrôle, soit organisme certificateur (OC) conforme à la norme 45011, soit organisme d’inspection (OI), conforme à la norme 17020, tous accrédités par le Cofrac et agréés par l’Inao. Les ODG devront avoir présenté leur organisme pour le 1er juillet et déposé leurs projets de plans de contrôle ou d’inspection pour le 1er septembre afin que le système soit effectif pour le 1er juillet 2008.
A ce jour, un OI regroupe déjà une trentaine d’appellations dans le sud de la France, à Aix-en-Provence. Il s’agit d’OTC : origine, traçabilité et contrôle.