L’impatience d’un industriel
Brent Kobielush, directeur de la sécurité alimentaire et des affaires réglementaires de General Mills, explique que son groupe avait fixé un seuil de 10 ppm (partie par million) pour conduire ses analyses de risque et cela pour tous les allergènes dès la fin des années 90, mais que l’agence de contrôle lui avait interdit cette pratique en estimant que de tels seuils n’avaient pas de validité scientifique. « Nous nous sommes retrouvés à faire machine arrière, ce qui n’était au bénéfice ni des consommateurs ni de nos produits. Nous avons cependant conservé notre logique et nous n’étiquetons « may contain » qu’après avoir tout fait pour limiter les risques, alors que certains industriels n’hésitent pas à étiqueter toute la liste des allergènes, ce qui ne veut rien dire. Des seuils validés scientifiquement et admis officiellement faciliteraient la vie de tout le monde ».