Licques Volailles lance son poulet prémium

> Licques Volailles commercialise à la fois des poulets blancs et jaunes.
Pâtisserie : expansion du Tunisien Masmoudi en France Quelques magasins de luxe Masmoudi vendent en France des pâtisseries fines aux allures de joyaux (40 à 70 euros le kg au détail).
Celles-ci viennent d'une usine tunisienne qui en a produit 600 tonnes en 2014 avec près de 700 personnes. La société Masmoudi développe ses ventes au rythme de 15 % par an.
En France, son 3e marché après la Tunisie et l'Algérie, elle compte développer ses affaires avec la grande distribution et les grossistes, autour de pâtisseries moins haut de gamme.
Le sucre, partenaire de la Fête du pain 2015
Le Centre d'études et de documentation du sucre (Cedus) sera, cette année encore, partenaire officiel de la vingtième édition de la Fête du pain, qui se tiendra à Paris du 8 au 12 mai 2015. Le thème sera « le pain et les enfants » et abordera le rôle du pain dans le petit-déjeuner et le goûter des enfants.
Le Cedus proposera des animations éducatives et gourmandes autour des différentes variétés de sucre.
Pinguin remarqué au MDD Expo Pinguin a été nominé au Trophée des savoir-faire innovants de MDD Expo pour un mélange surgelé de légumes (plus de 65 %) enrobés d'un appareil d'œuf, pour tartes et gratins, qui venait de démarrer chez E.Leclerc. La difficulté était que les légumes ne perdent pas d'eau ; l'ovoproduit vient de PEP (groupe Cecab), confiait le directeur commercial au salon.
Licques Volailles se prépare à commercialiser le Prince de Licques d'ici le mois de juin prochain. Ce sera un nouveau poulet prémium dont l'alimentation des derniers jours est comparable à celle des chapons de Noël. Destiné essentiellement à revaloriser le produit volaille, il devrait être disponible auprès des boucheries traditionnelles et de la restauration du Nord-Pas-de-Calais. D'ici là, il devrait également obtenir le label Rouge à l'image des nombreux produits commercialisés par cette PME.
Selon Julien Saint-Maxent, « la finition de cette souche de poulet blanc se fait à partir d'une alimentation à base de produits lactés ». Le directeur de la Sica de commercialisation Licques Volailles ainsi que de l'abattoir de Licques prévoit une production de quelque 4 000 volailles par semaine, soit la production d'un bâtiment de 400 m2 avec une densité d'élevage de onze volailles au mètre carré.
Soutien des GMS régionalesCette PME d'une cinquantaine de salariés (dont 10 à 15 salariés employés par la Sica de commercialisation et le reste par la coopérative) est implantée à Licques (62) dans l'arrière pays boulonnais. Depuis déjà fort longtemps, Licques Volailles met en avant ses produits de qualité élevés sur un terroir proche des lieux de distribution, et ne semble pas souffrir des secousses qui peuvent affecter certains grands groupes volaillers français.
En créant le buzz avec sa Fête de la dinde, organisée traditionnellement le troisième week-end de décembre à Licques depuis 1962, la PME surfe sur ces notions de terroirs et de circuits courts devenues très tendance.
Elle bénéficie du soutien des GMS régionales. Car à côté des poulets standard ou des volailles extrarégionales, les enseignes du Nord-Picardie se doivent de mettre en avant leur poulet régional. Et dans ce domaine, le poulet de Licques est incontournable, d'autant plus qu'il affiche un label Rouge depuis 1977.
C'est sous la houlette de Marcel Saint-Maxent, père de Julien (directeur de la Sica), qu'un groupement d'éleveurs de dindes fut créé dans les années 60 à Licques avec l'appui du sénateur maire de l'époque, grand défenseur des volailles fermières. Il s'agissait d'engraisser uniquement des dindes pour leur commercialisation au moment des fêtes de fin d'année. Depuis, l'entreprise a évolué : obtention du label Rouge pour la dinde (1977) ; lancement de la production de poulets, puis de chapons pour arriver à une gamme complète de volailles festives (1978) ; création d'un centre d'abattage de 6000 volailles par semaine (1981) ; naissance de la Confrérie de la dinde de Licques (1986) ; construction d'un nouvel abattoir aux normes européennes (1995).
« Le seul nom de Licques est encore un meilleur argument commercial que notre label Rouge », reconnaît pourtant Magalie Lesieur, responsable qualité de Licques Volailles. La PME produit chaque année 2 500 à 3 000 t de volailles, et réalise 10 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel dont 8 millions pour les seules activités de la coopérative. La production annuelle se répartit en volailles entières (66 %), produits de découpe (30 %) et produits transformés (4 %) fabriqués sur place dans une partie des bâtiments d'une supérficie de 800 mètres carrés.
Parmi les volailles entières, Licques Volailles commercialise à la fois des souches blanches et des souches jaunes. « Dans la métropole lilloise, la commercialisation des deux sortes de souches s'équilibre, alors que sur la côte, nous distribuons uniquement des souches blanches », souligne Julien Saint-Maxent. « Nous misons à fond sur nos productions label Rouge et sur le fait que l'on soit IGP », poursuit-il en concluant : « Notre objectif est de progresser en qualité produit et en innovation, notamment dans les produits transformés qui nous permettent de lisser les à-coups de production. »