L’exportation céréalière pourrait profiter de la baisse de l’euro
Les rumeurs de diffuson de la crise financière à l’Espagne ont porté un nouveau coup à l’euro, passé depuis hier sous la barre de 1,30 $. Le phénomène constitue un facteur favorable pour les exportations céréalières européennes et notamment françaises, sans cacher ses aspects négatifs pour l’agriculture, sur le prix des intrants par exemple. Dans l’immédiat, et devant l’urgence de dégagement des réserves de céréales, l’aspect positif de la dévaluation de fait de l’euro retient l’attention. Dans la journée d’hier, la légère détente des prix des céréales s’est confirmée, la cotation du blé Euronext abandonnant encore, en clôture, 0,50 € et la fourchette des prix sur le marché physique, se refermant de 1 € à 119/120 €, en standard, rendu Rouen malgré l’effet théoriquement haussier de la baisse de l’euro. Ce n’est pas encore un retour à la volatilité connue le mois dernier, mais les prix de marché risquent de se retrouver plus directement connectés aux aléas de la spéculation financière dans les jours prochains.