Aller au contenu principal

L’excédent des échanges en danger

Le Salon international de l’alimentation s’ouvre le 16 octobre au parc des expositions à Villepinte et les nouvelles ne sont pas très bonnes sur le front du commerce extérieur agroalimentaire français. En juillet dernier, l’excédent des échanges reculait pour le septième mois consécutif, selon le service de statistiques du ministère de l’Agriculture, à 601 millions d’euros, en chute de 275 millions d’euros par rapport à juillet de l’année précédente. Et la tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt. Après une moisson 2016 catastrophique, le conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer a récemment estimé que les exportations de céréales vers l’Union européenne durant cette campagne devraient baisser de 15 % à 6,58 millions de tonnes et celles à destination des pays tiers dégringoleraient à 4,7 millions de tonnes (contre un record de 12,6 millions de tonnes l’an passé). De même dans le secteur vins et spiritueux, qui représente habituellement un poste de poids des exportations françaises. Avec une vendange 2016 en recul de 10 % par rapport à l’an passé et de 7 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années, il ne faut pas s’attendre à des hausses d’expéditions en volumes à l’étranger. Et ce, alors que les exportations de vins français ont déjà reculé de 2 % en valeur et de 3 % en volume au premier semestre 2016. Pour compenser ce manque à gagner très important au niveau du commerce extérieur agroalimentaire français, un seul moyen : pousser les produits agroalimentaires transformés à l’export. Les 10 000 IAA de l’Hexagone ont des atouts à faire valoir en dehors de leur territoire, encore faut-il qu’elles parviennent à se faire connaître et à passer outre les obstacles inhérents au commerce international. Le budget du ministère de l’Agriculture pour 2017 prévoit une enveloppe de 10,9 millions d’euros pour les actions de promotion à l’étranger. Mais est-ce réellement à la hauteur de cet enjeu de taille pour le secteur agroalimentaire mais aussi pour la France ? Un coup de pouce supplémentaire serait plus que bienvenu.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio