L'État s’apprête à céder des parts dans la Semmaris
Le gouvernement français a mandaté l'Agence des participations de l'État (APE) pour préparer la cession d'une participation dans le capital de la Semmaris, la société gérant le marché de Rungis, a indiqué Marc Spieirein, le p-dg de la Semmaris. « L'APE réfléchit à une évolution du capital de la Semmaris pour certaines raisons qui tiennent de la stratégie de développement international du marché de Rungis », a déclaré M. Spielrein, confirmant une information parue dans la Lettre de l'Expansion. « L'État et les collectivités locales vont rester majoritaires. En revanche, l'État seul n'a pas forcément vocation à rester majoritaire », a indiqué le président de la Semmaris. La Semmaris est actuellement détenue à 56,85 % par l'État, 16,50 % par la ville de Paris, 7 % par le département du Val-de-Marne, 5,76 % par la Caisse des dépôts et consignations, et 13,89 % par des professionnels et autres. « J'espère qu'avant l'été, nous connaîtrons le ou les nouveaux actionnaires de la Semmaris, ainsi que les modalités de cette opération », a-t-il ajouté, soulignant que l'ouverture de capital vise des actionnaires industriels ou bancaires « stable(s) et souhaitant rester dans la Semmaris à long terme». Selon nos confrères de FLD (fldhebdo.fr), l’Etat conserverait une minorité de blocage de 33% environ et le Crédit Agricole serait sur les rangs pour la totalité ou une partie du solde de la participation de l’Etat. La décision devrait être prise avant l’été. Le chiffre d'affaires de Rungis croît rapidement à l'international depuis quelques années, notamment avec l'Europe du Nord, et le marché a pour vocation de développer ses partenariats avec la Chine.