Les vendeurs tentent de résister à la baisse
Le CIC a publié ses nouvelles estimations de production et de marchés mondiaux des céréales et du soja. La production de blé a été revue en baisse de 3 Mt par rapport à fin avril et le stock final reste à 187 Mt. La production de maïs est augmentée de 5 Mt, à 955 Mt et le stock revu en hausse de 9 Mt à 172 Mt. La prévision de production de soja est portée de 282 à 284 Mt et le stock de 27 à 28 Mt. Ce rapport n’a pas modifié l’orientation des prix qui confirmaient encore hier, de Chicago à Euronext, la baisse de ces dernières semaines. Sur le marché physique les cours du blé se situent à peine au niveau du début de la dernière campagne, les vendeurs, réticents, tentant de résister sur la base de 181 € rendu Rouen, soit 20 € de moins qu’à la fin avril, alors que la météo aux Etats-Unis et dans l’Europe de l’Est et la tension en Ukraine provoquaient une brusque hausse. Pour ce qui est du climat, la situation s’est améliorée, ce qui n’est pas le cas du climat politique en Ukraine. Pourtant, la crise armée ne semble pas traumatiser les opérateurs. Curieux optimisme. En blé nouvelle récolte, le marché, privé de vendeurs, est aussi atone qu’en ancienne, sur les mêmes bases de prix. A noter quelques affaires en orge fourragère à 142 € départ E et L. La demande de maïs ancienne récolte pour l’amidonnerie est au point mort. On cote, nominalement, 155 € FOB La Pallice et 165 FOB Rhin.