Les troupeaux du Grand-Ouest sont au régime sec
Les éleveurs de bovins du Grand-Ouest ont des soucis d’affouragement, selon les conseillers des chambres d’Agriculture et les FDSEA. Se conjuguent des déficits en herbe pâturée et récoltée, des perspectives médiocres en maïs fourrager, un foin trop cher pour certains, le manque de paille pour nourrir les animaux non productifs, des aliments composés qui ont augmenté avec les céréales et tourteaux. En Vendée, la situation va de « préoccupante à catastrophique » en dehors d’une bande relativement épargnée, selon le secrétaire général de la chambre d’Agriculture et de la FDSEA. C’est la pénurie dans le bocage limitrophe des Deux-Sèvres, du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique. En Bretagne, l’Est est le plus touché, particulièrement la façade littorale du sud Finistère. L’Orne connaît un déficit d’herbe de 30%. Le déficit en ensilage d’herbe et de foin peut atteindre 70 %, celui de paille 50%. Le maïs, selon les secteurs, promet des rendements réduits de 10% à 70%. En Haute-Vienne, les éleveurs doivent nourrir des animaux séjournant plus longtemps sur l’exploitation. Alors que la frange nord-Ouest, reconnue en calamité sécheresse en 2009, a un déficit fourrager de 30%. Les trésoreries, en Vendée ou dans l’Orne, limitent les possibilités d’achat et menacent nombre d’exploitations.